Et si, au fond, on en savait peu sur Philippe Geluck malgré sa médiatisation et l’omniprésence de son Chat. Son histoire personnelle, plus complexe qu’imaginé, est tout à la fois le produit d’une famille communiste de la première et dernière heure, d’une période – les années 70 – où le théâtre faisait pipi dans le lavabo, d’un territoire entre deux chaises (la Belgique) mais aussi d’un imaginaire aux références artistiques grinçantes et angoissées. Pour qu’un Chat cartonne, qu’un Geluck emballe sur les plateaux, que la machine tourne à beau rendement mais sans jamais perdre son âme (quitte à la requinquer au moment critique), il a fallu tout ça. Et bien d’autres choses encore. Regard sur un parcours privé et professionnel qui, pour une fois, fera la part belle non à sa créature mais à l’homme, intime.
Réalisation: Olivier MONSSENS
Production: KAOS Films
Co-production: Crescendo Films
Prise de son: Olivier Ronval et Henri Michiels